Come back, Oggy !!

Publié le par Nanooshkhâ

Il y a des jours comme ça, où tu te réveilles avec le cafard. T’as dormi, tu devrais avoir rechargé les batteries, t’as même pas fait de cauchemar - du moins tu ne t’en souviens pas - mais t’as le cafard. Un bon gros cafard, obstinément collé à ta face,  et qui compte bien rester là toute la journée, confortablement affalé dans les valises sous tes yeux, à s’empiffrer de tes idées noires. Ca vient peut-être du bruit du vent qui gronde en abattant la pluie sur la façade…

Mouais …

C’est con, parce que dans une journée, il arrive plein de p’tits trucs qui font sourire. Une discussion avec quelqu’un qu’on apprécie, un petit compliment, un joli mec qui te regarde dans le métro, la perspective d’un week-end à la montagne … Mais quand le cafard est là, tout paraît insipide, fade.

Tu te demandes simplement d’où il vient, ce con, quand il arrive. Parce que si tu savais réellement, tu lui interdirais l’entrée.
« Pas la peine d’insister monsieur, c’est réservé aux habitués »

Est-ce que c’est cette désagréable impression que des amis, des amours, t’échappent ?

Si c’est le cas, ma foi laisse-moi te dire que tu es 2 d'tension, 3 d'respiration. Ou alors t’es con ? Non, parce qu’il me semblait pourtant que tu avais pigé que les gens entrent dans la vie des autres, et en sortent au fil du temps, pour parfois y refaire irruption, et parfois non… C’était pas ta théorie ça ? Hé, les gens ils t’appartiennent pas. Tu passes du bon temps avec certains, puis de moins en moins, puis un beau jour tu te rends compte que quelqu’un d’autre a pris leur place, aussi naturellement, innocemment, et discrètement que les précédents avaient pris la place des précédents, et des précédents, et des précédents …

Sauf que des fois il y en a qui laissent un vide derrière eux, qu’autrui peut difficilement combler. Et quand tu te rends compte de ce vide, ça pique un peu, et tu ne peux pas t’empêcher de revenir mentalement en arrière, et de constater que quelqu’un a peu à peu pris ta place. T’aurais pu l’empêcher… ou pas.

Le cafard, il reste sous tes yeux juste pour te forcer à regarder ça. Et là tu ne peux que constater la froide réalité : une autre, une mieux, a pris tranquillement la place que tu aurais voulu occuper auprès de celui-ci ; d’autres gens, plus intelligents, vifs et drôles, sont devenus bien plus intéressants que toi dans la vie de cette autre ; tu n’as pas ouvert un seul bouquin de révisions depuis plus d’un mois et tu n’auras pas ton concours, alors que tu le voulais tant …

 

T’as envie de partir loin, super loin, changer complètement de vie, voyager, et trouver ainsi complètement normal de n’avoir plus aucun repère.

 

Mais d’ici là, demain matin déjà, le cafard sera reparti avec ses valises, et tout ceci ne sera plus qu’un nuage gris qui s’estompe.

 

Sacré mélange dans ma tête de canaille.



Vaut mieux en rire, qu'en pl... 
Vaut mieux en rire, quoi !

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K
Ce devait être un mardi matin avant 7h30 que tu as écrit ça. Parce que après, t'as eu la chance de bosser avec un super collègue, et là ta journée a du s'éclaircir un grand grand coup. Je me trompe ?? Nan stp, dis pas oui, ça s fait cher pas !!!
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C
allez Nanoo!!!! Je pense fort à toi! Tu me manques!<br /> Gros gros bécots
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Z
Hiii ça m'rappelle la super sonnerie de Camille!<br /> <br /> C'est bien triste tout ça, d'un coup... C'est là qu'on sent toute son impuissance, avec la distance, et tout ça...<br /> xxxxxxx
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A
Ouai je vois , mais moi sa m'arrive un peu trop souvent, comme aujourd'hui par exemple ! Aller demain seras jour meilleur ( ou pas ) ! bisous
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