I am the captain of my soul

Publié le par Nanooshkhâ

nombrilimz.jpegJe m’étale de moins en moins par ici.

Ma tendance nombriliste s’effriterait-elle ?

(Car oui, il me semble que tenir ce genre de blog témoigne quand même d’une certaine propension, non seulement à se mater le nombril, mais aussi à en faire profiter les autres. Venez mater feu mon cordon ombilical contenant ma vie condensées en mots ! Ceci n’est qu’une opinion.)

Que nenni mes amis.

J’ai l’impression d’être plus nombriliste que jamais. Moi je, moi je, moi je.

Mais finalement, l’année s’y prête, non ? Moi je prépare le concours, moi je suis en retard en histoire, moi il faut que je m’exerce plus que ça en maths, moi je me f’rais bien un ciné, moi je dois encore travailler l’oral, moi j’ai repéré un gars trop mignon en amphi, moi je suis un peu limite niveau thunes avec mon mi-temps payé au lance-pierre, mais moi je pars quand même trois jours au ski avec mon frangin parce que mince, moi faut quand même que j’pense à moi, quoi, moi je dois aller rendre ce bouquin, moi faut que j’aille courir pour décompresser, m’entraîner pour le 1500m, me faire mal au genou, ne plus penser, moi je viens, ok, mais pas trop tard parce que moi j’ai cours le samedi, tu sais, moi je suis crevée, ouhlala, vivement les vacances, et encore, ce sera pas réellement des vacances, parce que moi je compte faire un stage, moi je comprends rien à la vie, moi faut que je rachète des bloc-notes, moi je, moi je, moi je

Le grand paradoxe de l’année de concours où t’as l’impression de pas avoir de temps pour toi, alors que tu ne penses précisément qu’à toi.

Le concours si chronophage, mais pas assez question-existentiellophage à mon goût. (Starfallah, t’as vu comment elle fait des néologismes elle !)

Mais au moins j’ai une excuse : si je m’engouffre allègrement dans une impasse, c’est « à cause du concours ». Parce que moi j’ai pas le temps de tomber amoureuse, et encore moins de m’investir. Et que je ne pense qu’à moi. I’m not a Twix, bordel, ni une perruche, ni rien. Mais ça pique un peu quand même, bizarrement.

 

Et malgré ça, malgré le fait que je ne donne pas de nouvelles, que je suis une feignasse de la plume, et que je me sers principalement de cette pauvre page et de Facebook pour vous donner des signes de vie, je pense à vous, famille, amis, amireux, et tout ça … Et je vous embrasse bien fort.

 




 

PS : Le cadeau de l’article précédent est tout de même resté sur le palier jusqu’à … jeudi. Ah oui, quand même. Point positif : maintenant je sais que je pourrais faire du snorkeling sans tuba.

 

PS2 : Je vous ai déjà dit que j’avais une coloc’ formidable ?




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A
<br /> ouah t'as perdu du bidons non ? bisous ma belle !<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Oh la la ... oh que non ! Avec la bière que j'ingurgite ça risque pas ...<br /> D'ailleurs j'l'ai dessiné, hein: regarde au dessus du nombril ...<br /> <br /> <br />